Collectif Detouteur

Bug Humain est un projet pluridisciplinaire alliant danse et musique. Il cherche à traduire une recherche et introspection sur un sujet d’actualité traitant du comportement paradoxal et contradictoire des êtres humains. Plus précisément, il se base sur une recherche neuroscientifique menée sur l’incapacité universelle d’agir de manière constante en accord avec ce que nous savons. À travers ce projet, l’objectif est d’explorer, comprendre, interpréter, et nous inspirer de nos propres “bugs” au travers du corps et du son.

 

Collectif Detouteur

Le Collectif Detouteur est un collectif pluridisciplinaire qui mêle l’art de la danse et de la musique, et qui promeut un esprit humain de collaboration, de partage, et de convivialité au travers de ses diverses activités, notamment la création de pièces chorégraphiques et musicales. Né d’une grande amitié et d’un rêve commun d’expérimenter la création artistique en collectivité, le travail de Detouteur donne une place importante à l’improvisation, aussi bien utilisée comme moyen de recherche qu’en tant qu’outil sensible d’expression appliqué directement dans les performances. Il laisse entrevoir une direction artistique se portant sur des thèmes ainsi que des valeurs tels que l’authenticité, la transparence, la sensibilité, et la vulnérabilité de l’expérience humaine.

Cie Ex. Corps

Cette deuxième création du chorégraphe Pascal Neyron allie technologie et danse, afin de confronter les analogies entre robot et Humain, entre courant électrique et biomécanique. La frontière sera d’autant plus ténue que les corps, eux-mêmes, pourront être déviés de leur trajectoire chorégraphique par une impulsion Ex vivo. Par l’intrusion de cet élément perturbateur dans l’exécution des mouvements chorégraphiques (devenant de fait alternativement mouvements volontaires puis involontaires), Pascal Neyron souhaite mettre en évidence la « machine humaine » qui implique à la fois corps et cerveau.

Teaser:

 

La compagnie Ex. Corps a pour vocation d’inviter les spectateurs et spectatrices dans le monde de la danse contemporaine combinée à la technologie grâce à l’imagination novatrice du chorégraphe Pascal Neyron.

Pascal Neyron, chorégraphe

Né en 1993, Pascal Neyron est un directeur artistique et chorégraphe français. Il a étudié la danse classique au Conservatoire National dans la région de Lyon dans le but d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de danse d’Avignon. Il a également suivi une formation au Centre de formation danseur de Biarritz avant d’intégrer le Ballet Junior de Genève pendant deux années.

Erin O’Reilly, interprète

Originaire de Californie, Erin est une danseuse et chorégraphe ayant élu domicile à Genève depuis plusieurs années. Elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes de renom en Suisse et à l’étranger, et est reconnue pour son style unique, qui allie force et délicatesse, fluidité et précision, créant ainsi des performances captivantes et émotionnellement intenses.

Ibai Jimenez, interprète

Ibai Jimenez est né en 1997. Il a été initié à la danse à travers le folklore traditionnel basque dès l’âge de trois ans. Plus tard, il a commencé à se former à la danse classique et contemporaine à l’École supérieure des arts dramatiques et de la danse du Pays Basque et à Danza 180º. En 2018, il rejoint le Ballet Junior de Genève. Il se produit à présent avec plusieurs compagnies sur des projets indépendants ainsi qu’avec le Ballet National de Marseille.

Meggie Blankschyn

Solo autour de la douleur.

« Mon corps est le récipient et le vaisseau qui maintient le fluide en place, c’est le champ de bataille qui concentre toute ma douleur et qui façonne la façon dont je suis arrivée dans cette vie.

Mon corps est un espace que je n’ai jamais pu quitter. C’est un espace que je porte et qui me porte. Mon intérieur tourne en lui-même, revenant toujours aux mêmes démons, un cercle sans fin pour soutenir et faire évoluer une personnalité qui se situe entre une inspiration miraculeuse et une destruction violente. »

 

Meggie Blankschyn est une danseuse professionnelle basée entre Berlin et Lausanne, diplômée de la Manufacture.

Amina Abouelghar

Dans ce travail, Amina Abouelghar va explorer une série de sons, expressions et gestes issus de la mémoire du peuple, des événements qui ont été transmis oralement à travers les générations et qui sont liés à notre mémoire collective. En relation avec la danse qu’elle pratique et le travail de son corps, elle se concentrera sur trois facteurs sensoriels différents : le son, le goût et le toucher, et la manière dont ils sont accentués et mis en valeur dans les histoires qu’elle aura recueillies. Ces éléments seront visibles et exécutés au cours de la phase finale du projet, lors de la chorégraphie et de la composition. L’intention de ce projet est de s’interroger sur l’importance de la pratique du souvenir. Le souvenir peut être un acte politique lorsque l’on appartient à des états paralysés, stagnants et opprimés.
La composition musicale sera créée par Laure Betris.

Amina Abouelghar
Amina Abouelghar est une danseuse, chorégraphe, professeure de danse et de yoga basée au Caire.

Laure Betris
Laure Betris est une musicienne suisse-irakienne qui joue de la guitare, chante, écrit, compose et se produit. Elle découvre la scène à l’adolescence dans le groupe grunge féminin Skirt à la fin des années 90. Depuis 2008, elle se produit en concert et enregistre 4 albums sous le nom de Kassette. Actuellement, Laure est active dans plusieurs groupes : Kassette (pop), Horizon Liquide (musique électronique), H E X (rock psychédélique), Big Eyes Trio (ciné-concerts), Eïla (chœur de femmes) ou Azur3000 (blues ambiant poétique).

Cette résidence bénéficie du soutien de Pro Helvetia Le Caire.

Izabela Orzelowska & Gonzague Rebetez

Nous sommes à un moment de l’histoire où l’État polonais tente constamment de limiter les droits de ses concitoyennes. Malheureusement, la Pologne n’est pas une exception. « Only The Dead Fish Goes With The Flow », proposé par la danseuse/interprète Izabela Orzelowska et le scientifique/scénographe Dr. Gonzague Rebetez, explore un dialogue, une conversation et un échange entre trois voix/personnages sur la résistance féminine dans le cadre d’un solo de danse. 

Cette pièce de danse de 35 minutes a été présentée pour la première fois en septembre 2022 à Berne. Pendant la résidence de recherche au Dansomètre, ce sera l’occasion de développer, prolonger et complexifier une scène de la pièce du point de vue personnel polonais vers un combat international plus large de femmes.

Izabela Orzelowska – performance, son et texte
Izabela est née et a grandi à Siedlce, en Pologne. En 2014, elle a obtenu son diplôme à l’Université des Arts de Rotterdam. Entre 2016 et 2021, elle a travaillé en tant que danseuse indépendante au sein de multiples projets en Suisse et à l’étranger. Izabela enseigne régulièrement la danse en Pologne, en Suisse, en Corée du Sud, en Allemagne et en Norvège. Depuis quelque temps, elle explore de plus en plus la production de musique électronique et le DJ’ing.  

Dr. Gonzague Rebetez – lumière et scénographie
Gonzague est un scientifique créatif attiré par la lumière, l’ingénierie, l’art et tout ce qui se cache entre les deux. Son parcours académique l’a mené de Fribourg à l’université de Berne, avec des escales internationales dans certaines des meilleures institutions du monde. Après avoir terminé son doctorat en chimie physique, il a maintenant quitté le laboratoire pour rejoindre la scène artistique. Il explore actuellement l’interaction entre la science/technologie et la création artistique. 

Léna Bagutti-Khennouf

Je voudrais aborder le corps à la façon d’un archéologue, comme une matière qu’il s’agit de creuser afin de reconquérir et de laisser émerger les matières fantômes qui nous habitent.

Le corps est réceptacle des expériences vécues mais aussi des désirs refoulés et des rêves jamais concrétisés. Tous ces fantômes viennent se condenser dans notre chair et se cristalliser comme des fossiles. L’outil de la danse revêt le rôle d’une fouille archéologique, en allant déterrer et en remettant du mouvement à l’endroit où la chair a encore des choses à dire.


Léna Bagutti
Née au Tessin en 1992 d’un père suisse et d’une mère franco-algérienne, Léna Bagutti-Khennouf quitte la Suisse après son baccalauréat (option physique et application des mathématiques) pour suivre des formations en danse contemporaine dans différentes villes d’Europe. Son intérêt s’oriente vers une physicalité théâtrale et elle nourrit continuellement sa formation en danse avec d’autres disciplines telles que le clown, le mime, et plus particulièrement le travail avec la voix qu’elle a commencé à Bruxelles avec la pédagogue et chorégraphe Sandra Vincent.

Agnès Ferla

« La fête de Méropé » est un projet d’art vidéo inspiré par les sept Pléiades ; Méropé est l’une d’entre elles.

Qui est Méropé ? Quelle forme a son existence ? Est-elle : animale ? végétale ? minérale ? chimique ? Ce sont toutes ces questions qui ouvrent des narrations fictives possibles, des séquences filmiques, des enchaînements chorégraphiques, des costumes, des peintures, des tableaux vivants.

Dans « La fête de Méropé », l’intention n’est pas d’illustrer des légendes mais d’interroger les fondements de ces mythes, afin d’engager des interprétations libres et interdisciplinaires autour de la figure de Méropé.

Agnès Ferla
Artiste visuelle vivant à Vevey, son travail navigue entre figuration et abstraction. Elle produit des images, collages et peintures suspendues et méditatives. En 2017, elle obtient la résidence du canton de Vaud à La Cité Internationale des Arts de Paris. Dès 2016 elle organise des expositions itinérantes avec le collectif d’artistes « 8 février ».

Valentine Paley
Née en 1986, à Vevey, Valentine Paley se forme à la danse contemporaine en Suisse et en France. Dès 2009, elle s’investit dans sa propre recherche chorégraphique. Elle est également interprète pour d’autres compagnies, en Suisse et en France, et elle joue de la batterie dans le groupe Les Craves.

Compagnie la Méthode


Anthro est un solo qui donne à voir une trajectoire de vie de haut en bas, un épuisement, l’altération d’une gestuelle insouciante, vers une expression chaotique.

Cette création d’une quarantaine de minutes propose d’observer l’inveloppement d’un corps en mouvement.

 


Maxime Jeannerat

Commençant sa pratique de la danse en Hip Hop freestyle, Maxime Jeannerat a suivi une formation de danse à la Salzburg Experimental Academy of Dance (SEAD) en Autriche.

Cie Sada

Une expérience sensible et une mise en mouvement qui explorent les frontières de la folie dans un contexte dénué de codes normatifs.

Sur scène, deux personnes solitaires se retrouvent sur un banc public et commencent le récit corporel du monde intérieur qui les habite. L’un se retrouve empêtré dans sa maladresse et l’autre cherche à faire corps avec tout ce qui l’entoure pour se fondre dans le décor. Ce qu’elles tentaient jusqu’à présent de cacher devient visible de tous.tes.

Ce « monstre bancal » sort de son placard ! Forcés de constater qu’il est incontrôlable, ces deux êtres se libèrent du poids des apparences pour apprivoiser et aimer cette folie. Un jeu de lâcher prise se met en place et les pousse vers des situations aussi touchantes qu’absurdes.

 

Sada est une compagnie de danse et de théâtre physique fondée en 2020 par les danseuses Anaïs Glérant et Diana Lambert. La compagnie propose des projets pluridisciplinaires en valorisant la collaboration avec des artistes issu.e.s d’horizons multiples.

Les créations de la compagnie ont pour ambition de proposer au public des aller-retour entre réalité et rêve, poids et suspension, par des univers et des dispositifs immersifs.

La Cie Sada bénéficie d’un soutien de la Ville de Lausanne et de la Loterie Romande pour cette création.

Cie Patiperros

Comment la danse peut être amenée et utilisée dans des lieux de soins ? 

Quels outils et exercices concrets mettre en avant lors d’ateliers ou de spectacles dans des lieux de santé (EMS, hôpitaux, foyers, lieux de vie spécialisés, centres psychiatriques) ? 

Quelles sont les caractéristiques et vertus de la danse à mettre en valeur et qui peuvent être utiles/thérapeutiques dans ce cadre ? 

Lors des ateliers que Simon Ramseier a donnés pour la compagnie Dansehabile, il a remarqué que le fait de se réunir en cercle, de faire des mouvements même peu visibles, d’écouter de la musique et de sentir que l’on fait partie d’un groupe était très apprécié par de nombreuses personnes avec des handicaps plus ou moins lourds.  

Cette semaine de recherche avec des personnes à mobilité réduite sera une belle occasion de faire émerger de nouvelles collaborations. 


Simon Ramseier
Chorégraphe et danseur diplômé de la Manufacture en 2018, Simon Ramseier a développé en parallèle un fort intérêt pour le monde de la santé. Sa pratique l’amène à utiliser les nombreuses vertus de la danse notamment pour des personnes en situation de handicap.