Fréquence Moteur – Les Chorégraphiques #5

En 1518, à Strasbourg, a lieu une épidémie de danse d’une ampleur extraordinaire. Cinq cents ans après les faits, Valentine Paley et Matthew Franklin s’inspirent de l’histoire de Frau Troffea, initiatrice de cette épidémie, pour raconter d’autres parcours chorégraphiques et musicaux, dans un esprit jouissif et brut.

 

Equipe de réalisation: Valentine Paley | Matthew Franklin | Elodie Aubonney | Adrien Chevalley | Gabriel Goumaz | Salomé Kiner | Mikaël Rochat et Safia Semlali | Noa Zalts

Image: Palefroi Epidémie de danse III

 

Les Chorégraphiques #5

8 au 12 janvier 2020

Cie Dynamo – Les Chorégraphiques #5

Installation sonore performative

Satellites est une performance qui se présente comme une installation vivante et mobile. En jouant du fil rouge du son et de la musique, Satellites propose une expérience singulière de l’espace au moyen des mouvements et de la déambulation de la performeuse-violoniste Patricia Bosshard parmi le public.

Équipe de réalisation: Patricia Bosshard | Dragos Tara | Jasmine Morand | Skander Mensi | Marianne Caplan

 

Les Chorégraphiques #5

8 au 12 janvier 2020

 

Image : Angel Duarte, Plexiglas et lumière, 1963.      

Association Seebergsee

Premièrement : admettons que, depuis le début de ma carrière, j’aie mémorisé et dansé au moins 30 partitions, 2 spectacles d’environ 50 minutes par an sur 15 ans. On obtient un total de 1500 minutes, soit 25h de mouvement. Sachant qu’une minute de danse compte x gestes, ça fait 1500 x gestes au final. Deuxièmement : j’ai toujours eu une mauvaise mémoire, un sacré paradoxe pour une danseuse. Alors que certains de mes amis peuvent retrouver les chorégraphies intactes de leurs premiers spectacles rien qu’en ré entendant deux notes de musique, je pense, honnêtement, avoir oublié 98% de toute la matière que j’ai ingurgitée. Troisièmement : malgré cette tendance à l’oubli, certains gestes que j’ai dansés ou simplement vus me hantent en permanence. Appelons-les mes gestes fantômes. On pourrait penser qu’il s’agit des plus beaux, des plus puissants, mais ce n’est pas spécialement le cas. C’est beaucoup plus mystérieux que ça. J’en ai recensé 90. Quatrièmement : j’ai longtemps bataillé contre mes gestes fantômes. Mais les gestes fantômes sont des boomerangs : j’ai beau les jeter le plus loin possible, ils me reviennent en pleine gueule. Alors je vais les mettre à l’honneur, faire avec et non plus contre. Et créer une danse qui sera leur royaume.

 

http://seebergsee.wof.wf/article24/90-gestes-fantomes

 

Cie Ürf

Elle dit avec fierté: je suis un garçon!
Elle est forte et elle n’a pas peur.
Elle est une rebelle !
Elle dispose librement de son énergie.
Elle aimerait se battre et lutter pour sa parole, pour la parole de ses amis, pour la parole de ceux qu’elle ne connaît pas et pour ceux qui n’ont pas droit à la parole.
Elle aimerait changer sa vie et elle aimerait changer le monde!
Elle est bègue et diagnostiquée hyperactive.
Elle est catégorisée en tant qu’enfant difficile.
Camille est une pièce qui s’inspire de mon souvenir d’une jeune fille rencontrée dans une institution pour enfants en difficulté.

 

Création, direction et chorégraphie: Sarah Bucher
Création et interprétation sonore: Jules Martinet
Regards extérieurs: Dominique Falquet, Gregory Stauffer

 

Avec le soutien du prix du domaine Musique et Arts de la scène 2017
Résidences: Théâtre Sévelin 36, Annexe 36, La Manufacture

 

Crédit photo : ©Pauline Deutsch

Trans:plant de Émilia Giudicelli & Grégoire Paultre Negel

« Je veux avec vous, au travers de notre relation, ouvrir une liberté perceptive soi-dîte végétale. La dynamique de notre être profond est déjà un spectacle en soi, et nous sommes aux premières loges. Je suis régie par des forces naturelles et cycliques, par mon histoire, je suis régie par l’histoire, par des mouvements cellulaires, et je suis régie par des émotions. Je souhaite ouvrir la relation spectateur-performer par la danse pour permettre un état de fragilité, duquel un pouvoir autrement humain est possible. Il me plaît de voir la danse, non comme un objet, mais comme un champ. Ce champ peut être gravitationnel ou magnétique, désorientant ou éclairant. La danse peut être ce champ en friche, ou cultivée. La danse est à ses confins une intelligence non-humaine, une autre manière de ressentir en pensées .Cette salle de théâtre, celle où tout se jouera maintenant, est un endroit protégé des regards. Elle peut abriter l’écologie du groupe pour le temps d’un spectacle, qui ne sera plus le mien, mais le nôtre.  »

La musique live de Grégoire porte cette chorégraphie de groupe qui s’organisera avec les singularités de chacun le jour J. Le projet Trans:plant tente à son humble échelle d’articuler une écologie du soi en corrélation avec l’environnement social. C’est en cela que nous souhaitons donner du corps à la pensée écologique et en discuter après l’expérience.

Premiere : 3,4,5 octobre 2019 – Gessnerallee Zürich

 

Website : www.transplant-y.com

Chorégraphie Émilia Giudicelli Musique Grégoire Paultre Negel

Stagedesign / Lumière Theres Indermaur

Manager Sarah Schoch

Diffusion Thomas Peronnet

Photographie Nelly Rodriguez, Rasha Bedhiafi, Lisa Maatjens

Documentation artistique Paloma Ayala

Une production de Femto Practice in Coproduction avec Gessnerallee Zürich et Frascati Theater Amsterdam Remerciements pour les résidences et Try-Outs aux Roxy Theater Birsfelden, Performa Festival Arbedo, Utopiana Genève, Dansomètre Vevey, PingTung Festival Taïwan Soutenu par Stadt Zürich Kultur, Pro Helvetia, Ernst Göhner Stiftung, Anne-Marie Schindler Stiftung

Portes ouvertes & brunch

Le projet, entre installation vivante et Tanztheater, retrace certains des clichés de l’oeuvre photographique de Francesca Woodman afin de partager la puissance de sa quête identitaire avec le public. Cette artiste n’a pas seulement élaboré une esthétique très personnelle et inspirante (dont les influences sont encore actives de nos jours), mais elle a su poser des questions essentielles sur la position de la femme dans la société et sur son droit à disposer de son corps dans le contexte des années ’70. Animée par son travail, je me plonge alors dans une recherche ayant pour but de comprendre  quelle est la position de la femme aujourd’hui. Je cherche, au moyen de ma propre image, à soulever des questions sur le droit de chacun à disposer de son  corps comme il le souhaite. Ce projet est une investigation sur la relation que le stéréotype féminin entretient avec son environnement.

Inscriptions: info@dansometre.ch

Portes ouvertes & apéro

Schnufe is a piece that deals with gender powers and uncover ways of control and manipulation of each other.

In Schnufe we aim to create an intimate space with the audience where the performers expose their desire for power and the need for control of the other. Music and movement work in the tension between dictating and reacting / manipulating and coexisting / leading and revolt. The piece is cons- tructed by this game of powers, an energy that transcend any conventional form and lights the most primitive ways of relating to each other.

Inscriptions: info@dansometre.ch

Portes ouvertes & apéro

Mettre en relief la matière des moments de silence et d’immobilité. La densifier jusqu’à inverser fond et forme. Aller poser notre regard entre les choses, là où d’habitude nous ne regardons pas et proposer une vision du monde bouleversée, transformée. Il n’y a jamais de silence absolu, d’immobilité complète; il y a toujours quelque part un détail qui vibre, qui bouge, qui vit. Hiatus est une pièce qui propose une dégustation joyeuse, profonde et contemplative des espaces et des silences créés par les deux interprètes, ainsi que de toutes les petites choses, les détails qui vivent et habitent ces espaces en suspension. Les espaces entre ouvrent des mondes.

Inscriptions: info@dansometre.ch

Portes ouvertes & brunch

Adamah est un organisme vivant, comme une pierre qui respire, carcasse pétillante qui parcourt certains possibles. Dans l’espace, des gestes presque mystiques. Des instants suspendus, un petit détail change et l’histoire est entièrement à réécrire. La pièce est ainsi composée d’une suite de cycles performative et chorégraphique, redessiner les tout débuts de cette création sans fin. Un éternel retour à l’origine, à l’élan initial, pour tenter une autre suite.

Inscriptions: info@dansometre.ch