Compagnie du 17 Juin – Faustine Moret

Avec Abadir, du nom d’une météorite dévorée par le dieu Saturne︎, je plonge dans une thématique à la fois vaste et intime en remontant dans mes souvenirs d’enfance et mes expériences de jeunesse. J’aimerais aussi approfondir mon cheminement créatif en m’aidant de techniques surréalistes et dadaïstes, qui font écho à ma manière intuitive de travailler, comme l’écriture automatique, les collages ou encore l’utilisation de mes rêves. Je collaborerai également avec une équipe composée d’une dramaturge, d’un musicien, d’une scénographe et d’une costumière.

 

(La) Rue Serendip

« C’est ça aussi » est une création de danse, de musique, de cirque, de corps qui s’entrelacent dans une intelligence collective. S’inspirant des bancs de poissons et d’autres formes animales, se déplaçant en essaim ou en nuée, chacun.e a un rôle qui évolue en fonction des besoins du groupe, de sa place dans le groupe et de la relation avec son environnement. Tantôt porteur·ses, tantôt porté·es, les interprètes construisent un mouvement aérien et acrobatique
mêlant l’union et l’individualité. Nous sommes emporté·es dans un voyage (re)questionnant la nécessité et la beauté de se mettre au service de l’autre. La musique live se lie aux corps dans un dialogue continu soutenant la danse et étant soutenue par cette dernière en retour. Des voix s’élèvent comme un chant de ralliement, une joie de vivre comme un appel vers d’autres possibles, vers d’autres horizons.

RENDEZ-VOUS THÉMATIQUE AUTOUR DE LA TABLE

Cette première rencontre « table ronde », modérée par le journaliste Pierre Philippe Cadert, s’articulera autour de la composition musicale en lien au champs chorégraphique avec des invité·es qui sont tour à tour artistes, compositeur·trices, danseur·ses et créateur·rices son.

Ces rendez-vous sont de véritables temps de parole et de réflexion « à la table » qui se veulent être transdisciplinaires, l’idée étant de croiser les regards, les pratiques et les vécus professionnels.

 

Printemps Famille

Pour partir à la découverte de la danse et de l’expression corporelle !
Une heure et demie pour S’approprier l’espace, bouger, créer et expérimenter des mouvements au cours d’un moment privilégié avec votre peti·te danseur·se en herbe (âgé de 4 à 9 ans).
Un atelier proposé par Jasmine Morand, chorégraphe et directrice artistique de Prototype Status – Vevey et Fabio Bergamaschi, médiateur du Dansomètre et danseur de Prototype Status.

Tarif : CHF 15.-
Inscription : info@dansometre.ch

Showing enfantine

L’Association Fréquence Moteur ouvre ses portes à deux classes d’enfantine des établissements primaires de Vevey et présente une étape de travail de sa création « Le Milieu », une création jeune et tout public.

« Le Milieu est un duo dansé et chanté, interprété par les artistes Sarah Bucher et Yann Hunziker.
Le travail de recherche est centré sur la création des deux protagonistes : l’oiseau – interprété
par Yann Hunziker – et le fantôme – interprété par Sarah Bucher. Explorer, en mouvements et en sons, quels sont leurs façons de bouger, leurs traits de caractère, leurs voix, leurs désirs et leurs ressentis. Comment est-ce que j’habite le monde lorsque je suis un oiseau ? Comment est-ce que j’habite le monde lorsque je suis un fantôme ? Comment ces façons singulières d’être au monde se confrontent-elles et se complètent-elles ? »

Solène Schnüriger, Audrey Dionis et Naji Seppey

« Touch me Saūle » de Solène Schnüriger, Audrey Dionis et Naji Seppey, est une performance communicative qui explore la relation de deux corps en mouvement à
travers le toucher. Accompagnée d’une surface digitale de musique, nommé « Touch Me », on s’immerge dans la rencontre de deux êtres en partageant leurs ressentis, émotions et expériences.

Valentine Paley

Association Fréquence Moteur

En tant qu’artiste invitée au Dansomètre, Valentine Paley bénéficie d’un temps de résidence pour sa prochaine création « Le milieu » présentée en première à l’Oriental-Vevey et d’un weekend de recherche dans le cadre d’une bourse de recherche octroyée par le Canton de Vaud. Elle a également mis en place, en collaboration avec l’AFM, l’Oriental-Vevey et le Dansomètre, un programme de cours de danse contemporaine pensés spécialement pour les musicien·ne·x·s de la région. Ces cours ont été donnés par la danseuse et pédagogue Luisa Schöfer.

L’association Fréquence Moteur a été fondée à Vevey, en 2014, par Valentine Paley. Attirée par les démarches
collectives, elle s’entoure de proches collaborateur·rice·s pour créer des spectacles de danse contemporaine, des performances et des installations, visibles aussi bien dans des théâtres que dans l’espace public. Elle aime partager sa conception de la scène, comprise comme un lieu pour lequel et dans lequel il est possible de construire et de fabriquer des objets et des dispositifs mais aussi des impressions et des sensations. Sa recherche du mouvement dansé, perméable à des influences imprévues, aboutit à une écriture chorégraphique très personnelle.

Mélina De Lamarliere/ Cie Speak in Silence

En 2015, je crée la pièce « Rana Plaza » basée sur l’effondrement de l’usine de textile au Bangladesh. La tragédie la plus meurtrière dans l’histoire de la « Fast Fashion Industry ». En voyant cette spirale infernale qui ne cesse de s’accroitre pour le pire comme l’atteste l’apparition de « l’ultra fast fashion » avec la marque Shein, qui produit cinq fois plus que Zara. Comment est-ce possible ? Avec une main d’œuvre bon marché et ignorée, l’environnement détruit et par une manipulation hypnotique de notre consommation. Ces axes d’observation ne pouvaient être minimisés sur une seule pièce, ainsi je décide de me lancer dans la création d’une trilogie de pièces pluridisciplinaires, dont le thème est basé sur la course aux vêtements les moins chers, mais à quel prix ? 

Cette deuxième pièce de la trilogie s’efforcer de mettre en lumière les dangers environnementaux. D’une part avec la surproduction de coton où ces 16 dernières années 25000 paysans indiens se sont tués, en buvant un flacon de pesticides. Soit un fermier tous les 30 min. D’autre part avec la pollution des eaux qui ne cesse d’augmenter les naissances d’enfants handicapé mental et/ou physique. 

Je décide d’unir le break avec la danse contemporaine, lié par le travail d’une plasticienne pour inviter les spectateurs à témoigner de ces dangers d’une manière beaucoup plus palpable.  

Au Dansomètre, je prendrai un temps de travail scénique et chorégraphique avec la matière coton et des fils de laine. Puis, un temps de recherche avec des liquides qui envahissent le corps des danseur·ses comme la prolifération de ces produits toxiques.